Questions fréquentes

Le projet de Varambon est-il rentable d’un point de vue énergétique ?

NON

L’idée est de stocker de l’eau à quelques 1000m au-dessus du niveau du Rhône, puis d’utiliser par turbinage l’énergie que délivre cette eau en retournant dans le fleuve. Bien évidemment, il faut dépenser plus d’énergie pour monter l’eau que l’on en produit en la faisant redescendre. Ce projet n’est pas rentable d’un point de vue énergétique : il consomme de l’énergie.

Le projet de Conflan se justifie-t-il d’un point de vue énergétique?

NON

Le barrage produira évidemment de l’électricité. Mais la quantité prévue ne représente que 4% (selon les chiffres présentés par la CNR et les SIG lors de la réunion publique du 19 avril 2011) de l’électricité consommée à l’heure actuelle sur le canton de Genève. Dans la logique actuellement dominante d’une croissance continue de la consommation, cette production, lorsqu’elle sera effective, représentera une portion encore moindre. Un tel aménagement est disproportionné au regard de cette logique : le prix à payer pour les milieux naturels et les paysages est énorme par rapport au bénéfice attendu. De plus les financements dédiés à la construction pourraient être utilisés pour améliorer l’existant (voir la question : « Que propose le collectif comme alternatives au barrage de Conflan ? » ).

Le projet de Varambon impactera-t-il des milieux naturels à forte valeur environnementale ?

OUI

Bien qu’étant actuellement hors Réserve, l’alpage de Varambon s’inscrit dans la continuité écologique, historique et patrimoniale de l’espace naturel remarquable et préservé qu’est la Réserve Naturelle de la Haute Chaîne du Jura. Outre la retenue, le projet comprend également une station de turbinage au pied de la montagne et les conduites reliant les différents éléments, qui devraient passer par le territoire de la Réserve Naturelle Nationale de la Haute Chaîne du Jura.

Le projet de Conflan impactera-t-il des milieux naturels à forte valeur environnementale ?

OUI

Le projet de barrage se situe sur le dernier tronçon « libre » du Rhône. La partie suisse est d’ailleurs classée en zone RAMSAR, c’est à dire que ce secteur a été identifié comme étant d’importance internationale pour les zones humides et oiseaux d’eau. Le projet impactera également fortement les confluences du Rhône avec deux rivières majeures (donc deux bassins versants) : l’Annaz et la Laire. La dynamique du Rhône, déjà fortement altérée, en sera encore plus impactée, notamment au niveau du transport de sédiments. Enfin le projet impactera aussi la faune aquatique (poissons, mollusques, etc.).

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