Citoyens

« Quand le Rhône coulait libre… » aura été la nostalgie majeure de mon père, celle du Rhône d’avant 1938, baignant ses îles et rongeant ses falaises. C’est ce qui l’a incité à écrire son premier livre (1943) « Et la nature ? ». Question qu’il aura posée toute sa vie et qui commence à recevoir des éléments de réponse.

Un fleuve qui coule librement, c’est pour l’espèce humaine un risque physique, un manque-à-gagner économique, un défi à son penchant génétique à vouloir tout contrôler…

Mais c’est aussi la manifestation perpétuellement vivante de liberté, de beauté, de dignité, ces valeurs indispensables à la qualité de vie de l’homme. Partout où il est possible de les préserver, à toutes dimensions, même les plus petites, il faut les respecter. Tel est le cas des rives du Rhône en question : elles méritent tous les ménagements !

15 décembre 2011

Pierre Hainard

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